« Jeune Maître. Le majordome adjoint Hans m’a tout raconté. Ce Ron va faire tout ce qu’il peut avec ses faibles capacités pour être sûr que vous brillerez à la capitale. »
Les épaules de Cale avaient commencé à trembler alors qu’il sortait de la demeure du Comte. Il réfléchissait à la discussion qu’il avait eue avec Ron au moment où il s’était levé ce matin.
« Ceci va être votre première fois hors du territoire Hénituse, n’est-ce pas ? Je suis très doué à la chasse aux lapins. Je vais chasser des lapins pour vous lorsque nous camperons à l’extérieur. »
La voix calme et bénigne de Ron résonnait dans les oreilles de Cale. Il avait l’impression qu’il pouvait encore entendre la voix de Ron résonner comme une hallucination à travers le brouillard à l’extérieur.
Cale était terrifié du fait que Ron lui avait expliqué comment chasser un lapin dès son réveil.
« Vous avez besoin de faire attention lorsque vous vous occupez d’un petit animal comme le lapin qui est facilement effrayé. Puisque vous ne savez pas quand ni comment il va s’enfuir, vous devez faire attention à ce qui vous entoure et le tuer immédiatement. Ah, vous devez aussi retirer les entrailles après l’avoir capturé. Je suis aussi très doué à cela. »
Cale dut se détourner lorsque Ron imita la découpe d’un lapin avec ses mains. Ron était excité. Cependant la seule chose que Cale savait à ce moment, c’était que Ron s’amusait de lui. Cale était juste content que Ron aille à la capitale avec lui.
‘Je peux prendre Beacrox comme cuisinier personnel.’
Ron. Beacrox. Cale avait déjà prévenu Hans ce matin qu’il allait emmener le duo père-fils. Bien sûr, Ron était aussi présent.
« Hans, je veux prendre Beacrox comme cuisinier personnel pour ce voyage.
– Si je puis me permettre, pourquoi Beacrox ? Il est extrêmement occupé avec la Seconde Cuisine.
– Je ne sais pas. Mais je ne peux manger rien d’autre que la cuisine de Beacrox. Je l’emmènerai avec moi, débrouille-toi pour le reste. »
Hans devint anxieux, mais Ron semblait content d’aller avec son fils.
« Jeune maître, mon fils va être vraiment content. Nous avions besoin d’aller à la capitale de toute manière. Je vais lui transmettre mot pour mot ce que vous avez dit. »
Cale se relaxa après avoir entendu les mots de Ron. Il s’inquiétait qu’ils puissent refuser, mais Beacrox devrait aussi apprécier quitter le territoire des Hénituse et voyager jusqu’à la capitale.
Cale marchait à travers la brume de la ville de Rain en réfléchissant aux personnes qu’il prendrait avec lui à la capitale. L’histoire progressait légèrement différemment du roman, mais ce n’était pas comme s’il pouvait abandonner l’idée d’en tirer des profits pour lui-même.
« Jeune maître, vous êtes ici tôt aujourd’hui. »
Le boulanger semblait être assez relaxé aux côtés de Cale après l’avoir vu quelques fois. Cale demanda stoïquement au boulanger.
« Le pain ? »
Le boulanger sourit en tendant à Cale un sac remplit de pains.
« Bien sûr, je l’ai déjà préparé. Mais est-ce qu’aujourd’hui est vraiment le dernier jour ?
– Pourquoi ? Tu es avare d’argent ?
– Oui, définitivement. »
Cale commença à sourire. Il aimait les réponses honnêtes comme celle-ci. Cale tapota l’épaule du boulanger, qui semblait être un peu plus relaxé autour de lui, et se dirigea vers les bas-quartiers.
« Je reviendrai lorsque je voudrais en manger à nouveau. »
Le boulanger regarda avec regret Cale qui disparaissait dans le brouillard et commença à prier. Il priait pour que Cale revienne et dépense une tonne d’argent.
Cale n’avait naturellement pas connaissance de la prière du boulanger et se dirigea vers les bas-quartiers. Il vit alors la fratrie l’attendre.
‘Est-ce que ces enfants n’ont pas de maison ?’
Cale était venu bien plus tôt que d’habitude. Cependant, cette fratrie était blottie l’un contre l’autre et l’attendait, comme s’ils avaient attendu au sommet de la colline durant toute la nuit. Le jeune frère semblait se blottir contre l’étreinte de sa grande sœur.
La fratrie regardait silencieusement Cale. Leurs cheveux et vêtements semblaient trempés, probablement parce qu’ils étaient restés ici malgré la rosée du matin.
Bien sûr, Cale prétendait ne pas remarquer.
« Tenez, prenez ça. »
Le jeune garçon prit leurs deux parts de Cale. Cale attendit jusqu’à ce que le garçon le ramassât avant de se retourner et de se diriger vers l’arbre mangeur d’hommes.
‘Je suis ravi qu’il y ait du brouillard.’
Le brouillard rendait difficile de voir. Puisque la colline était le point le plus élevé de la ville de Rain, autre que la demeure du Comte, le brouillard était encore plus épais en haut. Personne d’autre ne pourrait voir ce que faisait Cale, ou plus important encore, ce qu’allait recevoir Cale de l’arbre.
– Plus, donne-m’en plus. S’il-te-plaît.
Cale versa le sac de pain dans le trou, tout en écoutant comme d’habitude la voix sinistre de l’âme remplie de rancune. Les ténèbres à l’intérieur du trou changeaient lentement du gris au blanc. Cale commença à sourire, pensant que ces efforts n’étaient pas inutiles. C’était à ce moment.
– Plus, plus, plus !
‘Quoi ?’
Cale sursauta et recula face à la voix qui était à présent devenue un cri perçant.
‘Le roman n’avait rien mentionné de semblable.’
– Plus, plus ! Je vais te donner un cadeau si tu m’en rapportes plus. Un cadeau.
Cadeau. Ce mot fit briller les yeux de Cale. Même s’il ne s’attendait pas à l’esprit de devenir fou comme ça, la fin était proche.
« Patiente. »
La branche noire commença à osciller, comme acquiesçant. Ҫa ressemblait à une scène sortie tout droit d’un film d’horreur. Cale frissonna au moment où il commença à reculer dans le brouillard. C’était le milieu de la matinée à présent, mais le soleil n’était toujours pas sorti, et le brouillard continuait de devenir encore plus épais.
Il semblait qu’il allait bientôt pleuvoir.
La fratrie devait être partie quelque part, car il ne pouvait pas les voir, mais Cale pensa juste qu’ils étaient partis se protéger de la pluie et posa un troisième sac de pain en face de l’arbre mangeur d’hommes.
‘Ça devrait être le dernier lot.’
La lumière à l’intérieur du trou était à présent aussi blanche que le brouillard qui entourait Cale.
‘Ҫa devrait devenir transparent après que je verse ce dernier sac de pain.’
Cale était empli d’anticipation et versa le dernier sac de pain dans l’arbre.
Et finalement.
*Oooooooooooong-*
Un tremblement qui était à un niveau différent de ceux d’avant se répandit de l’arbre vers Cale. Ce tremblement, qui était uniquement visé vers Cale, n’avait pas attiré son attention à cause du trou qui avait commencé à devenir transparent. Il devrait être sombre à l’intérieur du trou à cause de l’ombre de l’arbre, mais une situation si réalistique ne se produisait pas.
C’était le Pouvoir Ancien.
Le moment où Cale vit le Pouvoir Ancien, il pouvait entendre la voix qui lui avait demandé plus de nourriture jusqu’à présent.
– C’était tellement, tellement bon !
Cette voix était… insupportable.
– Cette douce texture de pain ! J’ai aimé en particulier le troisième sac de pain que tu as apporté. Je suppose que même la nourriture se développe avec le temps. Il n’y avait rien de semblable au pain à mon époque ! Le blé lui-même doit sûrement grandir sur une terre vraiment fertile ! Oui, tous les blés ne sont pas pareils-
… La voix était en train d’évaluer le goût du pain.
Une tempête causée par la voix commençait à foncer sur Cale.
‘Ce n’était pas dans le roman !’
L’esprit qui était attaché à la terre à cause de sa rancœur était en train de résoudre cette rancœur en évaluant le goût du pain. Cale fronça davantage les sourcils. Il était seulement en train de réfléchir à propos de ce Pouvoir Ancien dans [La Naissance d’un Héros]. Le Bouclier Indestructible était l’unique Pouvoir Ancien qui était écrit dans le roman, mais jamais possédé par quelqu’un.
‘Ce n’est pas étonnant que personne n’ait fini par en prendre le contrôle. Mais alors, pourquoi est-ce que l’auteur mentionnerait quelque chose qui pouvait être utile mais n’a jamais été possédé par quelqu’un ?’
C’était la pensée qui traversait l’esprit de Cale, néanmoins, la voix stridente continuait à bavarder, l’empêchant de se concentrer.
– … c’est pourquoi je suis tellement rassasiée ! C’était tellement délicieux !
*Bla bla bla bla.* Il semblait que la rancœur venait du fait de n’avoir pas pu parler et non du fait de ne pas avoir pu manger.
Après avoir entendu l’esprit parler continuellement pendant quelques temps, évaluant toutes sortes de pains différents que Cale avait apporté, Cale hocha la tête et essaya de couper la voix.
– Les choses comme ça n’étaient pas accessible dans les temps anciens. Les personnes de la Forêt des Ténèbres prétendaient être des serviteurs d’un dieu et pourtant ne me donnait que des choses sans goût.
Toutefois, Cale décidait d’attendre encore un peu après avoir entendu l’esprit mentionner les temps anciens.
– J’ai été naturellement bannie de cet endroit. Ils disaient que j’étais une gourmande. Une gourmande, mon cul. Bien sûr, je suis partie avec mes amis. Nous avions planifié de remettre le monde sur le droit chemin.
Pour quelqu’un comme lui qui avait besoin des Pouvoirs Anciens, il était important d’entendre les légendes sur les temps anciens. Cependant, l’histoire se finit bientôt et l’esprit reprit son monologue sur la nourriture et d’autres choses inutiles. Cale la coupa rapidement.
– Je ne pense pas que je pourrai abandonner ce goût même si je devenais grosse. C’est tellement injuste que j’ai dû manger de la poussière et fini par en mourir.
« Oui, c’était une évaluation incroyable et professionnelle. Tu es un peu bruya- »
L’esprit coupa Cale.
– Tu comprends mon évaluation. Tu es vraiment une bonne personne ! Merci !
… Cale n’était pas sûr de s’il pouvait vraiment communiquer avec l’esprit ou non.
Cale ne pouvait réellement pas comprendre la situation présente. Au moins, la voix s’était arrêtée après l’avoir remercié. Cale regarda vers l’arbre en face de lui.
« Comme c’est intéressant. »
L’arbre mangeur d’hommes, l’arbre mangeur d’hommes originellement noir, avait commencé à blanchir. Puis, il se mit à pousser lentement des feuilles vertes. La scène semblait d’autant plus mystique car à ce moment-là il était entouré de brouillard.
*Oooooooooong-*
Le bruit était plus lourd comparé à avant. Cale s’agenouilla sur un côté et s’assit au pied du tronc de l’arbre. Une lumière blanche et brillante sortait du trou.
Cale mis sa main dans la lumière. Il ferma ensuite les yeux.
‘Ҫa doit être ça.’
Un pouvoir chaleureux et puissant s’enveloppa autour de sa main. Il commença à sourire avant d’entendre une nouvelle fois la voix. C’était une voix pure et chaude.
– Ça te protégera.
*Briiiiiiiiiiiiillle.*
Pendant un court moment, une lumière éclatante s’enveloppa autour de Cale. Cette lumière était de couleur argentée puis, la lumière commença à se faire absorber par son corps. La lumière absorbée se rassembla au cœur de Cale.
« Haaaaaaaa. »
Cale laissa échapper un long soupir en ouvrant ses yeux. Ҫa ne faisait pas mal. C’était chaleureux et la puissance pure le rendait vraiment heureux.
Cale souleva rapidement le haut qu’il portait.
‘Je l’ai fait.’
Il y avait un petit bouclier argenté inscrit sur sa peau u niveau de son cœur. C’était différent d’un tatouage. Un bouclier aussi beau et classe avait laissé sa marque au niveau du cœur de Cale.
Le bouclier va prioriser la sécurité de son propriétaire avant toute chose. La localisation de cette promesse était au niveau du cœur. Le bouclier sera dorénavant avec Cale jusqu’à ce que son cœur cesse de battre.
« Comme c’est agréable. »
Cale pouvait sentir la force s’envelopper autour de son cœur. Cela ne causait aucun problème. En fait, cela donnait l’impression que le bouclier avait enveloppé son cœur, et faisait de son mieux pour le protéger.
Les Pouvoirs Anciens comme celui-ci laissait leur marque unique quand ils étaient activés.
Cale utilisa rapidement la méthode qui était écrite dans le roman pour activer le Pouvoir Ancien.
*Paaaaat.*
Le “Bouclier Indestructible” apparut devant les yeux de Cale.
C’était un bouclier argenté qui était juste assez large pour couvrir la partie supérieure du corps de Cale. Il y avait deux ailes de chaque côté du bouclier qui permettait au bouclier de bouger dans un certain rayon autour de Cale. La taille de ce bouclier était elle aussi contrôlable.
Cale commença à contrôler la taille de ce bouclier qui semblait déjà faire partie de son corps. Ce sentiment de familiarité immédiate était un des traits spéciaux des Pouvoirs Anciens. C’était pourquoi les héros les utilisaient, même si ce n’était qu’en tant que support.
Cale commença à sourire.
‘Un maximum de deux fois.’
Cale pensait en termes de Choi Han (PR note : Choi Han est à présent une unité de mesure mdr), la personne actuellement la plus puissante autour de lui. Le bouclier devrait être capable de bloquer deux des attaques de Choi Han.
‘La puissance de ce bouclier est plus importante que ce que j’espérais. Pourquoi est-ce que les héros ne l’utilisaient pas tout le temps ?’
Le Bouclier Indestructible, contrairement à son nom, était en réalité capable d’être détruit. Toutefois, il ne disparaissait pas une fois détruit. Si le bouclier recevait une attaque plus puissante que ses capacités, il conserverait autant de puissance que possible pour protéger le cœur de son propriétaire avant de se casser. Au bout d’un moment, le bouclier va retrouver sa puissance et sera à nouveau utilisable. La puissance du bouclier venait du cœur du propriétaire.
Un cœur battant. Ce cœur devenait la puissance du bouclier. Le cœur renforce le bouclier tandis que le bouclier protège le cœur. Donc, que se passerait-il si le cœur devenait plus fort ?
‘Il deviendrait encore plus fort.’
Il y avait plusieurs façons de renforcer les Pouvoirs Anciens. Cale allait renforcer le bouclier sur le chemin vers la capitale.
Une fois que cela sera fait, il devrait être capable de faire un bouclier qui pourrait encaisser au moins 10, non, au moins 5 minutes lorsque quelqu’un du même calibre que Choi Han essaie de le tuer de toute ses forces.
Les Pouvoirs Anciens, comme on pouvait le voir avec l’arbre mangeur d’hommes, étaient difficiles à obtenir à part si on “tombait accidentellement sur eux”. La personne qui connaissait le plus à propos de ces “coïncidences” dans les cinq premiers volumes était probablement Cale Hénituse, enfin le Cale Hénituse actuel.
Cale commença à sourire. Il tendit la main et toucha le bouclier. C’était agréable. Néanmoins, il y avait une chose qu’il n’aimait pas à propos de ça.
« … Ҫa a l’air trop divin. »
Au maximum de ses capacités, il ressemblait à un Bouclier Béni que les Soldats de Dieu portaient avec leurs épées dans les mythes.
Bien sûr, l’ancien propriétaire du bouclier était une prêtresse qui était fatiguée du terme Dieu, et le propriétaire actuel, Cale, n’aimait juste pas les Dieux.
‘Ce n’est pas comme s’il y aurait énormément de raisons pour moi de l’utiliser.’
Il avait prévu de laisser le combat aux autres. L’attaque terroriste de la capitale. Il serait peut-être forcé de l’utiliser si quelque chose de dangereux devait survenir. Mais il devait être sûr que ce soit petit et faible pour que les autres personnes ne puissent le remarquer.
Cale retourna le bouclier dans son cœur et tapota l’arbre à présent blanc, puis commença à s’en aller. La bruine à travers le brouillard commença à tremper les épaules de Cale.
Cale aimait le brouillard, mais n’aimait pas la pluie. Il commença à marcher plus vite en direction de chez lui. Il avait besoin d’un carrosse.
C’était à ce moment.
*Miaouuuu.*
*Miaou.*
Cale sentit soudainement un frisson parcourir sa nuque. C’était dans l’allée juste à l’extérieur de la demeure du Comte. Il pouvait voir deux paires de yeux ronds, des yeux dorées. Cale commença à froncer les sourcils.
Il y avait deux chatons qui semblaient extrêmement pitoyables et trempés par la pluie. Ils continuèrent à miauler en s’approchant de Cale. Ils commencèrent à frotter leur museau sur les jambes de Cale.
« Haaaa. »
Cale soupira et commença à marcher. Les deux petits chatons suivaient derrière lui. Les petites choses arrivaient d’une manière ou d’une autre à rester à la hauteur de Cale, même avec leurs petites pattes.
« Jeune Maître, que se passe-t-il ? »
La personne qui venait de saluer Cale chez lui était le majordome adjoint Hans. Hans avait une expression confuse et ses yeux s’écarquillèrent. Il semblait choqué. Cale claqua sa langue et lui tendit les choses qui étaient dans ses mains.
« Ne pose pas des questions stupides et prends-les juste. »
Les yeux de Hans commencèrent à trembler.
« Q-Quels chatons mignons et adorables ! »
Ce majordome adjoint semblait vraiment être le majordome typique. Cale mis les deux chatons soigneusement dans les mains de ce Hans extrêmement excité.
Les deux chatons, qui pendouillaient dans les mains de Hans, continuèrent à regarder vers Cale, même quand ils étaient dans les bras de Hans.
« Jeune maître, pourrais-je prendre soin de ces deux adorables chattons-nim ?
– Fais comme bon te semble. »
Hans commença à sourire avec joie. Cale commença à dépasser le Hans excité tout en ajoutant.
« Ah, et pour ton information, ils deviennent silencieux si tu leurs donnent de la nourriture. Les deux sont aussi des frères et sœurs. »
Les deux chatons sursautèrent et commencèrent à trembler. Leurs yeux dorés s’écarquillèrent et ils regardèrent en direction de Cale.
« Pardon ? »
Le moment où Hans demanda avec confusion, Cale retourna vers Hans. Il baissa la tête et caressa les deux chatons.
Il y avait pensé pendant les derniers jours, mais comment pouvait-il ne pas le savoir à présent ?
Le chaton argenté avait une faible odeur d’herbes médicinales qu’il avait donné à la fille. Lorsqu’il avait ramassé les deux chatons tout à l’heure, il pouvait aussi sentir l’odeur du steak de bœuf et des pâtes au bacon et à la crème qu’il leur avait donné ce matin.
Ceci confirma les soupçons de Cale. Les évènements des derniers jours étaient finalement résolus dans la tête de Cale.
« Vous pensiez vraiment que je ne le saurai pas ? »
Les yeux dorés des deux chatons continuaient à trembler. Cale regarda vers la fratrie qu’il avait continué à nourrir durant les derniers jours et commença à sourire.